L’histoire suivante illustre bien notre rapport que nous avons sur les événements de la vie. Dans notre vision limitée de la réalité nous interprétons souvent les événements de l’existence en exprimant les termes suivant : « la chance… oh pas de chance… » Ou encore « c’était le hasard, une coïncidence, un accident (…) » en réalité notre perception que nous avons sur ce qui est réellement commis par ce qui est interprété ou pensée diffère beaucoup car nous avons tendance à émettre un jugement personnel sur ce qui est arrivé en la définissant de « bien » ou de « mal » suivit d’une émotion éprouvée positif ou négatif comme la colère, le déni ou encore la joie l’assurance etc. Cela nous sert à nous rappeler qu’en réalité nous n’avons pas le contrôle sur ce qui nous arrive ! « Avoir le contrôle n’est qu’une illusion » :
« Il était une fois, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours. – « Pour moi ce cheval n’est pas un animal, c’est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ? » demandait-il.
Un matin, il se rend à l’étable et le cheval n’est plus là. Tous les villageois lui disent : « On te l’avait bien dit ! Tu aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l’a volé… quel malchance ! ». Le vieil homme répond : « Chance, malchance, qui peut le dire ? ».
Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec toute une horde de chevaux sauvages. Il s’était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde. – « Quelle chance ! » disent les villageois.
Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l’entraînement. – « Quelle malchance ! » disent ses amis. – « Comment vas-tu faire, toi qui est déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t’aider ! ». Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? ».
Quelques temps plus tard, l’armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles. Tous… sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée. – « Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer… ». Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? ». Conte de sagesse taoïste
Le futur nous est livré par fragments. Nous ne savons jamais ce qu’il nous réserve. Ce qui apparait comme une malchance aujourd’hui peut devenir une chance demain. Les épreuves peuvent cacher des leçons précieuses de la vie, qui nous serviront plus tard. L’important c’est de continuer à avancer en ayant des pensées positives et avoir la bonne attitude.